La planète Mars n’est pas un plan B pour l’humanité !

À l’heure où l’Union européenne échoue à adopter la neutralité carbone en 2050, freinée par la Pologne et quelques autres, on entend encore et toujours parler du réchauffement climatique. Ça vous saoule?

Et bien ce n’est pas prêt de s’arrêter. C’est vrai que les informations sont parfois anxiogènes, contradictoires et culpabilisantes au risque de susciter les effets inverses de ceux escomptés: l’insouciance égoïste et l’aquabonisme individuel à la place de la prise de conscience collective et l’action solidaire.

Alain Damasio, à propos de son dernier roman Les furtifs sur notre résistance à une société de contrôle, explique qu’il “montre beaucoup de pistes positives [aux lecteurs]… on doit donner envie d’expérimenter de nouveaux modes de vie et je crains toujours les livres de science-fiction qui sont trop dystopiques ou qui jouent trop le rôle d’alarme parce que finalement on finit par acclimater ce qu’on dénonce et rentrer dans une sorte de complaisance nihiliste.”

De nombreux ouvrages documentaires peuvent ainsi vous aider à y voir plus clair:

Les Éditions Rustica à travers leur collection Sauvons… les dix actions pour (ré)agir proposent une écologie active et positive. Nos actions sont minces face à l’immobilisme des politiques et au cynisme des productivistes mais elles méritent d’exister.

Le petit ouvrage illustré Écocitoyen oui… mais de Dominic Muren nous rappelle que nos engagements de tous les jours (trier et recycler nos déchets, cultiver son potager, planter un arbre, acheter des couches lavables, choisir l’éco-tourisme, privilégier la dématérialisation, s’équiper d’un véhicule hybride, soutenir l’énergie éolienne, utiliser le lave-vaisselle, favoriser les cultures biologiques et le commerce équitable…) ont aussi leurs effets pervers et que tout est question de nuances. Il y a de quoi marcher sur la tête mais il ne nous laisse pas non plus en plan comme l’âne de Buridan avec nos supposées bonnes actions, nos doutes, nos contradictions, nos peurs et rappelle à juste titre que la vraie solution est de moins consommer, même bio.

La blogueuse et militante Emma laisse sa charge mentale de côté (merci!) et ne dit pas autre chose dans Un autre regard sur le climat. Elle délivre son analyse à partir de ses lectures des rapports du GIEC et taille dans le vif du sujet à travers ses gentilles illustrations rondelettes. La solution d’Emma est simple: S’unir pour travailler et produire moins, consommer moins et vivre mieux sans compter sur nos gouvernants à la solde du capitalisme.

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Alors à qui profite la division? Sommes nous enfin prêts à relever ensemble le défi majeur du XXIème siècle?

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