Celle qui a tous les dons / Mike Carey

Comme beaucoup, vous vous dites que les zombies ne peuvent pas exister… Avez-vous entendu parler de l’Ophiocordyceps ? Non ? Bienvenue chez les vrais zombies…

Zombies… zombies… pas que de simples mangeurs d’hommes, mais des êtres contrôlés par ce cher Ophiocordyceps ! La biologie prend une petite part dans le récit, part intéressante et bienvenue qui rend le tout… réaliste. Et qu’importe les nombreuses péripéties qui surviennent, le plus important reste la psychologie de l’enfant Affam qui se découvre et s’effraie.

Mais qu’est-ce qu’un Affam, me diriez-vous ? Et si je disais qu’il s’agissait d’un être entre l’humain et le zombie… Pourriez-vous avoir confiance en lui ? S’il vous disait qu’il ne vous mordra pas, auriez-vous envie de rire ou de pleurer ? Mais Mélanie n’a pas le choix, elle a peur des vivants qui l’entourent et qu’elle pourrait manger si facilement, elle a peur de son amour pour son institutrice. Elle a peur de ses pensées et de ce qu’elle est.

Les personnages sont aussi variés et caricaturaux que dans un jeu de rôle (le militaire et son cadet, la scientifique très extrême, la gentille maîtresse et l’enfant aux capacités surhumaines). Ce qui n’est pas un mal avec la plume de Carey.
Car même les comportements caricaturaux des personnages ne peuvent étouffer l’histoire !

Bien loin d’un simple roman d’apocalypse zombie, l’auteur nous propose un sujet de réflexion caché dans une histoire qui titille notre intérêt et nous pousse à tourner la page. “Juste une et j’éteins !”

L’Atalante, 2014

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En prime, le livre a été adapté en film : The Last Girl, par Colm McCarthy en juin 2017 !
Le seul bémol est le traitement des pensées de Mélanie qui ne sont pas assez détaillées.

Teaser juste ici :