« Dans la peinture, je guette aussi des moments d’origine. Le moment où quelque chose apparaît qui nous concerne profondément et qui ne passe pas par les mots. » Pierre Soulages
Si quelques témoignages évoquent dès le 16ème siècle l’art pariétal, c’est surtout fin 19ème début 20ème que la découverte des grottes d’Altamira en Espagne (1875) jusqu’à Lascault en 1940 révèlent dans un premier temps la richesse de l’art paléolithique. L’exemple de La Vénus de Lespugue, découverte en 1922, chef d’oeuvre iconique de la préhistoire, illustre le mieux cette influence de l’art préhistorique sur les artistes modernes et contemporains (Picasso ou Yves Klein notamment).
Tour à tour, des spécialistes et des artistes évoquent leur rapport à ces peintures et précisent comment elles influencent leur réflexion et leur travail.
C’est la variété de ces peintures, le mouvement, la perspective, le volume… qui touchent Soulages, Viallat, Coskun, Sylvère ou encore Balthazar Auxiètre. « C’est un art complet, explique Michel Lorblanchet, à la fois naturaliste, schématique, parfois abstrait, figuratif ou non ».
Et au final, les peintres préhistoriques comme les contemporains expriment par leurs peintures ce même besoin de créer, et de donner à voir les émotions qui les traversent.
Un film à la patte, L’envol productions, France Télévisions, cop. 2019
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Conférence d’Emmanuel Guy (historien de l’art, spécialiste de l’art préhistorique) : “Ce que l’art préhistorique dit de nos origines.”