« Mes oeuvres n’existent plus» . Ernest Pignon-Ernest
La diffusion il y a quelques semaines du documentaire Ernest Pignon-Ernest, à taille humaine m’a donné envie de partager avec vous le travail de cet artiste précurseur. Depuis 1966, Ernest Pignon-Ernest colle les sérigraphies de ses dessins, dans des lieux minutieusement choisis.
Quand on l’interroge sur le choix de la ville comme cadre de ses interventions, il répond : “Comme disait l’autre, parce que c’est l’espace de l’espèce la ville, parce que c’est là que vivent les hommes et les femmes. C’est là que l’histoire des hommes s’inscrit…”
Il cherche la cohérence, l’unité entre le lieu et le sujet, capable d’interpeller les passants. Ses images sont comme des empreintes qui disent une présence ou une absence (Pasolini à Naples, Mahmoud Darwich à Ramallah…), il interroge l’homme et ce qui l’entoure (les autres, l’histoire, la politique…).
Une oeuvre éphémère qui interpelle.
Bärtschi-Salomon, 2007
Disponible à la bibliothèque des Champs Libres.
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