L’année du singe / Patti Smith

« N’agis pas comme si tu avais dix-mille ans à vivre » Marc-Aurèle

Dans ce que Patti Smith nous livre de son carnet de bord de l’année 2016, on retrouve comme dans le reste de son œuvre d’ailleurs, une femme hors du monde, comme Alice (dialogue avec une enseigne lumineuse), et complètement présente à ceux qu’elle traverse, seule, dans ses nombreux voyages (discussion avec deux inconnus dans un café sur l’auteur chilien Roberto Bolano, par exemple).

« En revenant dans ma chambre, j’ai constaté que j’étais encore endormie, alors j’ai attendu, fenêtre ouverte, de me réveiller ».

Le rêve et la poésie, l’hommage à tous ceux qui l’ont construite (amours, amitiés, artistes…), l’élection de celui qu’elle surnomme «l’insupportable escroc aux cheveux jaunes», et l’intimité des derniers moments auprès de ses vieux amis Sam Shepard et Sandy Pearlman, s’entre-mêlent le temps de cette Année du singe et révèlent la singulière femme ordinaire qu’est devenue Patti Smith.

Gallimard, 2020

À retrouver (entre autres) à la bibliothèque des Champs Libres.

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