Le potager du paresseux – retour d’expérience

Chose promise, chose due…en janvier, je vous conseillais la lecture du Potager du Paresseux, et m’étais engagé à vous faire un retour d’expérience après ma première tentative.

Alors, efficace ?

Et bien, globalement, je dirais OUI !

Pour réaliser mon expérience dans les conditions détaillées dans le livre, je suis littéralement parti de rien. Une pelouse, un coin de mon jardin jamais cultivé et qui ne sera donc, comme détaillé dans l’ouvrage, pas travaillé mécaniquement.

Petite chronologie en 3 étapes :

  • Février – Mars 2020 :

    Comme prévu, je pars de mon terrain “brut” et je déroule mes balles de foin (attention, du foin, pas de la paille !) :

  • Mai à juin 2020 : les semis et plantations

    Nous sommes en Bretagne, le climat se réchauffe donc tardivement. Au printemps tardif, je mets en place mes cultures-tests : oignons, échalotes, poireaux, carottes, pommes de terre, courgettes, tomates, haricots, petits-pois, maïs et tomates.

    Une plantation à même le sol, en ne faisant que le strict minimum de percées pour les plants.

  • Juillet – Août 2020 : entretien et récolte

    Premier constat : l’effet-barrière du foin est très efficace. La seule plante qui résiste au couvert et trace son chemin est le liseron, fléau des jardiniers. Nous avons dû faire 2 grosses sessions d’arrachage, mais comparé à un terrain nu habituel, le désherbage manuel n’a finalement pas pris beaucoup de temps.

    Idem pour l’arrosage : le terrain couvert ainsi par le foin a trois propriétés intéressantes : il reste frais (la température est très en dessous de la température de l’air), il évite l’évaporation, et empêche le ruissellement. Résultat : même aux jours les plus chauds de l’été, nous n’arrosons que tous les 3 à 5 jours. Nous n’avons utilisé pour toute la saison que 1000 L. issus de notre cuve de récupération.

    Côté récolte maintenant : les plantes nécessitant un terrain léger n’ont pas très bien poussées cette année, un amendement sera nécessaire pour alléger. Aussi, carottes, salades, haricots et petits pois n’ont pas beaucoup donné.

    En revanche, le maïs, les oignons, les pommes de terre, les betteraves, tomates et courges en tous genres ont profité à des niveaux inespérés : c’est la récolte miraculeuse. Des légumes en nombres, très sains (sans aucuns traitements qui plus est), et aux dimensions parfois gargantuesques :

Vous l’aurez compris, l’essai est concluant, et je vous conseille la lecture de cet essai de jardinage, qui ouvre les perspectives pour les jardiniers amateurs

À retrouver (entre autres) à la bibliothèque des Champs Libres.

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