Ce poème à la rythmique musicale d’une soixantaine de pages offert par une amie m’a fait l’effet d’une petite déflagration. De celle qui vous laisse songeur et exsangue la dernière page tournée, la dernière ligne lue à voix haute comme demandé par l’auteur.
Je suis la slameuse et poétesse Kate Tempest depuis sa venue aux Trans Musicales de Rennes en 2014. Ses deux albums Let them eat chaos et Everybody down accrocheurs et puissants tournent régulièrement sur ma platine. J’avais moins accroché sur son roman Ecoute la ville tomber paru chez Rivages que j’avais trouvé (trop) littéraire, abscons, à la fois pourvu de sensibilité mais dénué de sensation.
Dans ce texte prométhéen et à la veine sociale engagée, la poétesse érige les paumé(e)s et désillusionné(e)s en déesses et dieux mortels. Un plaidoyer pour la compréhension mutuelle et l’humilité sans jugement ni culpabilité.
L’Arche, 2017.
Traduit de l’anglais par D’ de Kabal et Louise Bartlett.
À retrouver (entre autres) à la Bibliothèque des Champs Libres.
Vous êtes abonné dans une autre bibliothèque de la Métropole?
Consultez son catalogue