Une très belle fresque fictive relatant un événement (malheureusement) bien réel
Jim Fergus nous conte l’histoire assez méconnue et honteuse d’un deal entre les États-Unis et les chefs Cheyennes, pour apaiser les conflits et “préparer l’avenir” (la notion “d’intégration positive” dans tout ce qu’elle peut recouper comme horreur) : 1000 femmes blanches offertes aux Cheyennes contre 1000 chevaux.
À travers le journal intime de son héroïne (May Dodd), nous parcourons donc les grandes plaines, la nature et vivons via ses récits la vie des “natifs”, leurs coutumes, leurs traditions nomades, leurs croyances, et leur appréhension du “monde civilisé”.
Bien évidemment, le propos est partial. Fergus nous dépeint deux sociétés parfois trop manichéennes (les gentils indiens contre les méchants “blancs”), malgré des personnages “inversés” (quelques “mauvais indiens” et de gentils blancs) lui permettant de contrebalancer cette tendance.
Dans tous les cas, ce livre marque les esprits, chamboule, attriste, il est assez difficile d’en ressortir inchangé, et c’est en cela que l’on reconnait une œuvre qui perdurera.
2000
À retrouver (entre autres) à la Médiathèque de L’Hermitage.
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Effectivement Histoire troublante, révoltante, peu connue qui donne un récit captivant. Lire la suite “La vengeance des mères” , certaines rescapées se battront pour la défense de ce peuple indien persécuté, qui est devenu le leur et à lire aussi la fin du cycle qui vient de sortir “Les Amazones” le combat continue jusqu’à aujourd’hui (pas encore lu).
Une épopée fantastique.