188 mètres sous Berlin

Klauss, qui a participé dans les années 1980 à la construction d’un tunnel sous le mur de Berlin est assassiné en 2000. Son ami Peter, qui a été aussi impliqué dans cette construction, va mener une enquête en recueillant le témoignage de personnes ayant participé de près ou de loin à cette aventure.

Auteur : Magdalena Parys

Éditeur : Agullo

L’avis de Béatrice M.

Zigzagante mais passionnante, cette histoire fictive qui construit son intrigue à la manière d’un tunnel, dans l’obscurité et plein de détours et d’impasses sombres et puise dans des faits réels, se lit comme un roman d’espionnage, se dévore comme un polar, s’appréhende comme un puzzle dont les pièces se dérobent mais finissent par former un tout.
Beaucoup aimé la forme et le fond de ce roman car à partir d’un meurtre sordide isolé, on ressort de cette lecture avec une compréhension plus intime des relations entre la Pologne et l’Allemagne.
Beau roman polonais très original et addictif qui ne fait pas une histoire mais des histoires parmi L’Histoire.

L’avis de Gérard C.

C’est un prétexte pour nous raconter cette période tragique de l’histoire de Berlin. L’auteure fait s’exprimer les différents protagonistes à partir du souvenir qu’ils ont de la construction du tunnel et surtout de leur vécu émotionnel.
Bien qu’un peu ardu à lire, chaque personnage ayant sa version des évènements – il peut être utile de prendre quelques notes – c’est un livre intéressant qui montre bien comment certains ont su tirer les ” marrons du feu”. Le suspens est présent et la fin réserve des surprises.

L’avis de Françoise F.

Le roman est bien écrit mais manque de clarté. L’histoire aurait pu être intéressante puisqu’elle évoque la vie des Berlinois sur plusieurs générations pendant la période de la partition de l’Allemagne et également les relations entre les deux Allemagne mais elle est confuse. Le début du roman est particulier : on ne comprend pas trop ce qui se passe. Les personnages se confondent et, par moment, on ne sait plus qui est qui. Beaucoup de retours en arrière ce qui rend la lecture laborieuse. Ce n’est pas un roman choral mais un livre à puzzle. Il faut attendre la page 132 pour aborder le sujet du tunnel clandestin et commencer à comprendre l’histoire du roman. Beaucoup d’informations mais qui semblent décousues. Dommage. Je l’ai lu rapidement pour m’en débarrasser car je l’ai trouvé ennuyeux.