Dans ce village il pleut, il y a de la boue partout, non seulement à cause de la pluie, mais elle est déversée par camions entiers.
Et puis il y a ce chantier, gardé par deux chiens, qui va, peut-être, démarrer. C’est triste et froid, les habitants partent, les commerces ferment, et pourtant quelques-uns résistent et se retrouvent au bar « Le cran d’arrêt » et là ils parlent ils rêvent et surtout ils résistent…
2021 – Phébus
L’avis de Gérard C.
Dans cette atmosphère déprimante, de fin de vie, les quelques habitués, qui se retrouvent au « Cran d’arrêt » sont des personnages touchants, pleins de verve et surtout pleins d’humanité. Les situations sont drôles, les dialogues savoureux (celui entre les deux chiens est un petit bijou d’humour). Jean-Pierre Ancèle nous propose une superbe métaphore : l’humanité pourra-t-elle résister à la boue quotidiennement déversée ? C’est un premier roman, et j’attends déjà le second avec impatience.
L’avis d’Anne-Marie C.
Un livre tendre, touchant relatant le quotidien d’une petite communauté vivant dans un univers déshérité, se retrouvant au café restaurant du village et s’entraidant avec leurs moyens limités.
J’ai aimé la galerie des personnages, les petites gens menacées par les chantiers aux alentours du village. Le petit café restaurant LE CRAN D’ARRÊT où se croisent les locaux semble hors du temps. On découvre la personnalité des habitués et la contribution de chacun à la survie de ce bistrot sans âge. Les deux chiens qui gardent le chantier sont particulièrement sympathiques, ils s’expriment comme des humains et livrent leurs pensées.
J’ai eu l’impression de rentrer dans l’un des bistrots de campagne que j’aime fréquenter lors de balades en France.
À retrouver (entre autre) à la Médiathèque de Bruz
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