“Je me réveille toujours dans ta voix ta main ton odeur. Je dis toujours ton nom, ton nom en moi comme si tu étais. Comme si la mort n’avait gelé que le bout de tes doigts n’avait jeté qu’une couche de silence sur nous s’était arrêtée sur une porte. Moi derrière incrédule.”
Boom, c’est un rythme, un tempo.
Le fil conducteur et la perte de contrôle.
Boom, c’est à la fois un choc et une rencontre.
Un simple mot et trois années.
Boom, c’est la vitesse grisante et un silence brutal.
Le trou béant du manque et de l’incompréhension.
Étienne et Timothée se rencontrent lors du cours de danse africaine de leurs mères. S’ensuit alors 3 ans d’une valse effrénée au rythme battant de leurs envies, leurs rêves et leur furieuse nécessité de vivre. Leur amitié est simple, facile, belle, inébranlable. Ils sont aussi différents qu’ils se complètent. Ils sont comme des frères. A la vie à la mort. Mais celle-ci est fourbe et emporte Timothée, laissant à Étienne le fardeau de sa culpabilité.
Comment se reconstruire à un âge où on n’a même pas eu le temps de s’imaginer ?
Pour ne pas se laisser couler, Étienne nous emporte sur les sommets de sa relation avec Timothée, oscillant entre souvenirs, réflexions et dialogues avec son ami disparu. Il nous raconte l’amitié, l’amour, la fraternité. Leurs projets, leur voyage, leur séparation. La perte, le deuil, le manque. Le choix de vivre. A 100%.
Boom, c’est le bruit d’une rencontre et d’une séparation.
Trois années puis le reste d’une vie qu’il reste à parcourir.
Boom, c’est le bruit d’un arrêt brutal et d’une remise en marche.
Le trou béant du manque et le force de la résilience.
Actes Sud Junior, 2018
À retrouver (entre autres) à la Médiathèque d’Acigné
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