Dans les westerns, Anne a toujours pris partie pour les Indiens. Oui, mais… Dans la vie, a-t-elle toujours aussi le rôle de la perdante ?
Un couple qui se délite, un enfant partagé, aux sentiments contradictoires sont les héros principaux de ce deuxième roman d’Isabelle Carré. Elle y greffe une jeune voisine pimpante, ayant connu dans ses débuts de comédienne un droit de cuissage subi par son metteur en scène à qui elle n’osait pas montrer de résistance.
Il n’en faut pas plus pour nous plonger dans une histoire où nous aimons tous les personnages bien qu’ils ne soient pas conscients du mal qu’ils se font les uns aux autres. Les situations sont amenées tout en douceur ; de cette façon, la gravité de certaines d’entre elles ne plombent pas la délicatesse, utilisée par l’écrivaine.
Grasset, 2020
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