“Elle a senti que tout le quittait. Tout sauf elle. Alors elle s’est à son tour vidée de sa propre vie pour être sur un pied d’égalité avec lui.” (extrait)
Ce premier roman d’Emily Ruskovich, traduit avec brio par Simon Baril, aborde avec une maîtrise narrative étonnante l’amour, la mémoire et l’oubli.
L’écriture à la fois puissante, élégante et imagée, nous transporte au coeur de l’Etat du nord-ouest américain et traduit parfaitement la complexité des personnages, de leurs vies intérieures, de leurs sentiments. La jeune auteure fait preuve d’une grande maturité dans l’exploration des mécanismes qui mènent au souvenir et explore avec justesse les mystères de la mémoire et de l’amour.
Un grand roman et une auteure à suivre !
Gallmeister, 2018
À retrouver (entre autre) à la Bibliothèque des Champs Libres.
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