En 1971, le personnage principal, 30 ans, qui se fera appeler Blaise à sa sortie de dix années de prison va reprendre le café tenu par ses parents désormais décédés.
L’arrivée au café encore en travaux d’une jeune femme paumée qui pousse le landau de Nour, sa petite fille aux yeux bleus, va bouleverser sa vie.
2021 – Grasset
L’avis de Jacqueline V.
Il veut faire de son café un lieu où se déroulent des concerts de jazz. L’auteur raconte la cohabitation de ses personnages cabossés par la vie, l’attachement de Blaise à Nour un peu délaissée par sa mère. Les blessures de l’enfance de Blaise vont resurgir.
C’est une belle histoire porteuse d’espoir.
L’avis de Véronique A.
Un beau roman, porté par des personnages attachants que la vie n’a pas épargnés mais qui vont tout faire pour se reconstruire et s’en sortir. L’écriture est très subtile, l’auteure n’insiste pas par exemple sur ce qui a amené Blaise en prison, ni sur l’histoire de Josée, la mère de Nour, et pour moi cette approche est plus efficace que si elle était rentrée dans les détails. Beaucoup d’émotions, d’énergie et de sincérité dans ce texte où la musique comme possible outil de rédemption occupe une place importante (mais pas besoin d’être spécialiste de jazz manouche, rassurez-vous !)
L’avis d’Annie H.
C’est une belle histoire, très prenante. Les personnages sont attachants même s’ils n’expriment pas leurs sentiments, car on ressent bien les non-dits. La vie ne les a pas gâtés : « Pourquoi certains chemins sont-ils si escarpés, si douloureux, quand d’autres ressemblent à de joyeux escaliers roulants ? », mais il ne renoncent pas à leurs rêves.
J’ai beaucoup aimé
À retrouver (entre autre) à la Médiathèque de Bruz
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