La mère Lapipe dans son bistrot / Pierrick Bourgault

Au Mans, « le café du coin » est tenu par la mère Lapipe. Ce bistrot d’un autre temps, tapissé de photos de Johnny et de briquets, est le lieu d’un véritable mixité sociale.

La mère Lapipe, arrière grand-mère au caractère bien trempée, sait aussi écouter, tout en fumant le tabac dans cet instrument qui lui a valu son surnom.

2020 – HD Ateliers Henry Dougier

L’avis de Gérard C.

Au café du coin se rencontrent des gens appartenant à toutes les catégories sociales, toutes les classes d’âge, on y croise même le Père Noël. Et chacun raconte, échange sous le haut patronage de la mère Lapipe.
Pierrick Bourgault qui a écrit des guides des bistrots, dépeint ici l’ambiance de ce café pas comme les autres, sans fioriture, sans commentaire. Parfois on reste un peu sur sa faim, on voudrait en savoir plus, mais l’auteur a choisi la sobriété, comme pour nous dire : « Voilà c’est comme ça que ça se passe là-bas ». Et après avoir refermé le livre on traîne encore un peu chez la mère Lapipe.

L’avis de Jacqueline V.

Récit plaisant sur la vie de ceux qui fréquentent le ‘Café du coin’ situé dans un quartier du Mans et tenu par Jeannine appelée La mère Lapipe, personnage haut en couleur et à forte personnalité, fan de Johnny et collectionneuse de briquets.
Toutes les générations se croisent. L’ambiance y est à la fois pleine de vie et empreinte de nostalgie.
C’est un portait de ces lieux d’échange et de rencontres qui disparaissent peu à peu de notre société.

L’avis de Béatrice M.

Pierrick Bourgault nous ouvre les portes de ce petit et authentique bistrot d’ouvriers du Mans. Un petit coin de paradis pour les habitués et pour les nouveaux, un moment de jovialité et de bonne humeur.
Ecrit en filigrane, la comédie humaine est ici réunie et nous fait toucher du doigt l’importance de ces vieux cafés et leur rôle de lien social.
L’ouvrage reste un bon témoignage  sur une réalité de notre époque. la désertisation des centres-villes et des villages.

L’avis de Claude L.

Je ne fréquente que très peu les bars et je suis, une fois encore, resté à la porte de celui-ci. Il y a tout de même beaucoup d’anecdotes intéressantes mais quand on voit les photos de ce bar sur Internet et la truculente mère Lapipe, il y avait matière à en faire quelque chose de différent. Là, je trouve que l’auteur reste trop dans ce qu’il sait faire: un guide des bars…
Cela reste cependant un bon témoignage sur une réalité et une époque qui sont en train de disparaître…


À retrouver (entre autre) à la Médiathèque de Bruz

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