1977. A Téhéran, le chah Mohammad Reza Pahlavi et son épouse Farah règnent en despotes sur le pays, affichant un faste qui contraste avec les difficultés quotidiennes du peuple, dont une part croissante survit à peine. Passionnée d’art, l’impératrice acquiert pour une fortune des tableaux d’art moderne en vue de constituer un grand musée.
C’est dans cet univers si éloigné de son modeste milieu familial que le jeune Cyrus trouve son premier emploi, chargé de convoyer les précieuses œuvres depuis l’aéroport jusqu’au nouveau musée. Les ouvres le touchent. Mais la révolte gronde dans les rues du pays…
2023 – Plon
L’avis de Véronique A.
Un roman prenant et bien documenté. Voulu par Farah Pahlavi (l’Impératrice des arts), ce musée qui existe toujours aujourd’hui symbolisait à la fois la volonté d’ouverture du couple impérial, que l’on ne peut pas lui retirer, mais également sa déconnexion totale par rapport au peuple iranien.
J’ai été touchée par l’histoire de ce jeune homme timide qui, contre toute attente au vu de son milieu d’origine, va être bouleversé par la découverte de ces tableaux et restera à leurs côtés pendant des dizaines d’années, faisant preuve d’intelligence et de ruse pour convaincre les mollahs de ne pas détruire ni vendre ce patrimoine inestimable.
Agréable à lire et instructif, ce roman est également utile pour comprendre l’Iran d’aujourd’hui et toute sa complexité.
L’avis de Christine L.
Incroyable histoire vraie, grandeur et décadence, facile à lire, agréable.
Cyrus nous parle de sa famille, de ses amis mais aussi des mollahs qui ont pris le pouvoir et rejettent tout ce qui vient de l’Occident : j’ai revisité la chute du Chah d’Iran, l’arrivée des musulmans fanatiques et j’ai découvert des tableaux d’artistes connus, collection malheureusement cachée.
Coup de cœur !
L’avis de Claire L.
J’ai été emportée par l’histoire de cet homme modeste pris dans les remous de l’Histoire et dans l’éblouissement de l’art, dans l’ouverture aux émotions artistiques. Le roman aurait gagné à être plus resserré mais c’est compensé par la fluidité du style facile à lire.
Un très bon moyen d’approcher la société iranienne et ses évolutions depuis un demi siècle.
À retrouver (entre autre) à la Médiathèque de Bruz
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