Ah Susin Nielsen ! J’aime son style, ses anti-héros, leur humour, leur tendresse, leur vie pourrie. Pour le coup, celle d’Henry K. Larsen l’est particulièrement, pourrie, carrément moisie. Entre une mère dépressive qui l’aime beaucoup mais qui habite loin, un père qui l’aime beaucoup mais qui fait ce qu’il peut et qui rame dur, une nouvelle vie, une nouvelle ville, un psy et le passé récent avec ÇA qui prend tout la place. Ce ÇA avec lequel il faut vivre, ce ÇA qui a foutu la famille en l’air, ce ÇA qu’Henry cache à ses nouveaux amis et n’ose même pas consigner dans son journal intime. J’ai ri, j’ai larmiché, j’ai eu horreur de la connerie humaine, j’ai eu envie de serrer tout ce petit monde dans mes bras.
2013
traduit de l’anglais par Valérie Le Plouhinec
À retrouver (entre autres) à la Bibliothèque des Champs Libres.
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