Le plus bel été du monde / Delphine Perret

“Aux lieux qui demeurent et nous voient passer”

Je continue sur ma lancée des albums qui nous plongent dans la torpeur de l’été, vous l’aurez compris, c’est ma saison préférée.

Le plus bel été du monde nous plonge dans l’été d’un petit garçon et de sa maman, dans la maison de campagne des grands parents. Un été fait d’espace, de proximité, de tendresse, de (re)trouvailles, de découvertes, de bottes trouées, de casquettes introuvables, de collections de bouchons, de remémorations, de confidences, d’explorations, d’observations, de persévérance, de réussites, de silences bavards, d’évidences, de questionnements, d’imagination, de prises de conscience, d’immobilité. En somme, le plus bel été du monde.

L’autrice y énumère des moments fugaces, éphémères mais qui paradoxalement resteront gravés. Des instants de petits riens mais qui pourtant font tout. C’est tendre, c’est simple, c’est beau et c’est percutant de vérité. Delphine Perret alterne des illustrations à l’aquarelle et des dialogues courts. Une économie de parole qui fait que tout résonne comme une évidence. Elle trace ainsi de son pinceau l’intensité flottante des sensations.

C’est un album sur la transmission, à mettre encore une fois entre les mains des petits comme des plus grands.

Les fourmis rouges, 2021

À retrouver (entre autres) à la Médiathèque d’Acigné.

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