« Si je venais à l’oublier, ce livre serait là pour me le rappeler : une image, c’est un astre qui tourne autour du soleil et qui, à la fois, absorbe, diffracte, et reflète sa lumière à travers la nuit, l’espace, le temps et notre imaginaire » Blexbolex, préface.
En 1919, la première des « Années folles », Frans Maserell travaille sans cesse. Outre ses collaborations avec des auteurs, il publie lui-même deux livres de bois gravés, qui témoignent de ses émotions de créateur et de son engagement « social-humanitaire-pacifiste ».
Mon livre d’heures et Le Soleil initient une nouvelle forme : le roman sans paroles, les premiers romans graphiques. Par cette forme minimaliste l’auteur souhaite être accessible par tous, et souligne ainsi son vœu d’une société égalitaire. Le Soleil (63 bois gravés) illustre le créateur dans sa recherche effrénée de la lumière ou… de l’idée lumineuse.
Frans Masereel a illustré de nombreux textes dont ceux de son ami Stefen Zweig, de Baudelaire, Cendrars, Kipling ou encore Romain Rolland dont il partageait les convictions pacifistes, et son oeuvre a influencé de nombreux illustrateurs contemporains. Art Spiegelman cite « Mon livre d’heures » comme inspiration pour son Maus.
Ed. Martin de Halleux, 2020
Les éditions Martin de Halleux propose une réédition des oeuvres de F. Masereel dans la collection Un roman sans paroles
À retrouver (entre autres) à la bilbiothèque des Champs Libres
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