Le voleur d’estampes / Camille Moulin Dupré

En deux tomes, Camille Moulin Dupré nous offre une œuvre terriblement graphique et une histoire de bandit social passionnante dans le Japon de la fin du Dix neuvième siècle

C’est un manga avec plusieurs entrées différentes :

un drame prenant comme héros principal un robin des bois japonais,

une histoire de cœur très belle et très sombre et, dès le premier volume, pressentie comme un amour impossible

Enfin, une œuvre graphique impressionnante.

Le dessin cherche à retranscrire le style des estampes japonaises de l’ère Edo avec ses grands aplats en bichromie et ses profondeurs gérées comme des gravures. Le style très épuré et les références au monde du merveilleux japonais ne laisse pas de doute par rapport à cette inspiration. Un voleur redresseur de tort face à des dirigeants autoritaires et corrompus, une « princesse » opiomane et en rébellion, des combats et des drames, nous retrouvons ici les bases d’une histoire puissante portée par un art traditionnel revisité. Le dénouement nous est offert dès le deuxième tome, après 3 ans de gestation quand même.

Camille Moulin Dupré est un illustrateur originaire de Dinard spécialisé dans les jeux vidéo, les films (illustrateur sur l’Ile aux chiens de Wes Anderson) et la bande dessinée.

Glénat, 2016-19

À retrouver (entre autres) à la Médiathèque Pré en Bulles de Nouvoitou

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