C’est dans ces 42 pages que se trouve tout un univers à la fois merveilleux et cruel !
Loin d’être un simple roman pour enfant, c’est ici un grand pas dans le monde si dur et intransigeant de ce qu’on appelle “le monde des adultes”. C’est la découverte du colonialisme violent qui attend quiconque ouvre ce livre.
Bien sûr le traitement est grossier, comment faire dans si peu de pages, pourtant on est surpris par le déroulement que prend l’histoire. On en veut plus. Encore et encore. On veut plus de développement des personnages et de leurs émotions, prendre plus de temps pour faire venir nos émotions !
Eric Simard nous fait voir une fin bienheureuse mais ce n’est pas ce que l’on ressent. En sortant de ce court livre vous aurez la sensation d’avoir perdu…
2011, Mini Syros
À retrouver (entre autres) dans les Biblis de Rennes