Une femme fuit son mari pour protéger sa fille et se réfugie chez sa sœur, elle même mère d’une fillette du même âge, et dont le mari est un militaire combattant en Indochine (nous sommes en 1953).
Ces deux femmes vivent dans l’angoisse : l’une de la venue de ce père indésirable, l’autre de l’annonce de la mort au combat. Quant au filles, l’une vit avec l’espoir que son père qu’elle adore va venir la chercher, alors que l’autre n’a pas de mots assez fort pour glorifier son père. Pour ces fillettes, leur père respectif est un héros.
2020 – Arléa
L’avis de Gérard C.
C’est Josette qui nous raconte son incompréhension et son déchirement : pourquoi l’avoir arraché à ce père aimant qui transforme tout en merveilleux. C’est d’autant plus déchirant qu’elle aime aussi sa mère, laquelle n’a pas de mot assez dur pour qualifier cet homme. Et la voilà confronté à l’image d’un autre père, héros présumé de la guerre d’Indochine, et à la comparaison entre ces deux êtres, comme entre le mal et le bien. En raison de leur absence, les deux hommes sont omniprésents dans cette maison de l’arrière pays niçois où deux petites filles, deux grandes poupées, vont devoir apprendre à grandir très vite.
C’est un beau récit, tendre et émouvant (mais pas larmoyant), superbement écrit et qui raconte l’enfance déchirée.
L’avis de Françoise F.
Petit livre sur l’amour filial. Agréable à lire.
L’avis d’Annie H.
Josette ne comprend pas pourquoi elle a dû quitter ce père qu’elle adore, même s’il l’emmenait dans des bars ou des bordels. Les questionnements de la fillette nous touchent profondément.
Très beau roman sur l’amour filial. À lire.
À retrouver (entre autre) à la Médiathèque de Bruz
Vous êtes abonné dans une autre bibliothèque de la Métropole?
Consultez son catalogue