Madeleine lit / Benoît Artige

Bref roman qui commence par une scène clownesque, à la manière de Buster Keaton, quand il s’agit de faire passer une large bibliothèque par la fenêtre, à peine assez large, d’un premier étage, prétexte à évoquer les différents d’un couple.

La narration est assurée par leur jeune garçon qui fait désormais de la pièce où cette bibliothèque se voit poser son refuge : ” il venait d’entrer en lecture comme on entre dans les ordres “.

2020 – La Part commune

L’avis de Jacqueline V.

Ce récit se lit d’une traite. Il est mené tambour battant. Il permet au détour de la découverte des livres, et de tous les objets qui s’y sont glissés, de découvrir une petite saga familiale, pour lever presque un secret préservé pendant deux générations.
L’auteur a fait le choix d’une écriture qui ne laisse pas de répit. Un très bon moment de lecture.

L’avis d’Isabelle H.

Je me suis ennuyée, je n’ai pas été sensible à ce secret de famille. Belle écriture sans doute

L’avis de Gérard C.

Les trois personnages vivants ne sont appelés que « l’enfant », « le père », « la mère », ce qui permet sans doute à l’auteur de prendre du recul, car il ne fait aucun doute que ce court texte (70 pages) est autobiographique et écrit à la mémoire de ses parents. Benoît Artige use de métaphore, son écriture est belle, pleine de poésie, et en parfaite harmonie avec son propos. Mais étonnamment, j’ai été heureux que le livre se termine, plus aurait été trop.


À retrouver (entre autre) à la Médiathèque de Bruz

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