Puisque la bêtise humaine existe, c’est un fait, essayons d’être dans le camp opposé ! “Deux choses sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine. En ce qui concerne l’Univers, je n’ai pas de certitude absolue” & “Le monde est dangereux à vivre, non pas tant à cause de ceux qui font le mal mais à cause de ceux qui regarde et laisse faire”. C’est deux citations du génial Albert E. (dont l’héroïne se demande comment cet homme osait sortir en public avec des cheveux pareils) illustrent très bien ce roman avalé d’une traite. Ce que j’adore dans les romans de Susin Nielsen, c’est qu’elle est toujours du côté des losers, des bizarres, de ceux pour qui l’échelle sociale est une vaste plaisanterie et qu’elle le fait avec humour. Sur fond de famille recomposée, harcèlement scolaire, précocité, popularité, préjugés et molécules, Susin Nielsen nous livre un roman à deux voix : Stewart et Ashley, deux ados que tout opposent, obligés de cohabiter à cause de l’amour que se portent leurs parents respectifs.
J’aime que ce soit les faibles qui gagnent, soient les plus malins, ça me réconforte.
traduit de l’anglais par Valérie Le Plouhinnec
2015
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