L’auteur-narrateur visionne un film documentaire sur la police de Vichy. Il y aperçoit son père menotté embarqué par la Gestapo. Pourtant il n’a entendu parler de cet événement dans sa famille. Cela donne lieu à un roman-hommage à un homme handicapé par sa surdité et sa bipolarité, abruti par les médicaments. Les sentiments du fils sont mêlés, amertume parfois, tendresse…
2020 – Seuil
L’avis d’Isabelle H.
J’ai bien aimé ce roman qui n’a rien de mièvre et qui décrit bien la palette des sentiments envers ce père “absent”.
L’avis de Claire L.
J’ai dévoré ce court roman ou auto-fiction. Le style de Jauffret est fluide et souvent acerbe. C’est un vrai plaisir de lecture.
L’auteur y fait au passage la démonstration de la capacité de la création romanesque à dévoiler le réel dans ce qu’il a de plus subtil. C’est particulièrement lorsqu’il invente des épisodes de la vie de son père qu’affleurent de façon la plus sensible les sentiments d’un fils déçu mais aimant.
L’avis de Christine L.
Beau roman agréable rempli de tendresse et de traits d’humour alliant fiction et réalité .
Parfois quelques paragraphes décevants et lassants.
L’avis de Véronique A.
Un récit très émouvant d’un auteur que je n’avais encore jamais lu, et dont j’ai ici apprécié la plume parfois acerbe . Derrière cette ironie, on sent toutefois le vrai manque qu’a créé chez lui ce père qui s’est totalement enfermé dans sa surdité , un phénomène encore aggravé par la prise de médicaments pour soigner une profonde dépression. Cette vidéo va en quelque sorte permettre à Régis Jauffret de se réapproprier ce père qu’il avait toujours considéré comme un personnage secondaire de sa vie, de se réconcilier avec lui. Pour moi une belle lecture, très touchante.
L’avis de Patrick J.
Un regard brut, cruel et attachant d’un fils sur son père. L’auteur assume pleinement la fiction, en la distinguant, après coup, de la réalité
À retrouver (entre autre) à la Médiathèque de Bruz
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