Quand dieu boxait en amateur

Dans une France rurale aujourd’hui oubliée, deux gamins passionnés par les lettres nouent, dans le secret des livres, une amitié solide. Le premier, orphelin de père, travaille comme forgeron depuis ses quatorze ans et vit avec une mère que la littérature effraie et qui, pour cette raison, le met tôt à la boxe. Le second se tourne vers les écritures saintes et devient abbé. Mais jamais les deux anciens gamins ne se quittent.

Auteur : Guy Boley

Éditeur : Grasset

L’avis de Claire L.

Un grand plaisir de lecture grâce au style à la fois fluide, proche du parler, mais usant aussi de mots rares. Il y a de la gouaille, le sourire est souvent au rendez-vous.
Le narrateur rend un hommage très vivant à son père et à travers lui à la classe ouvrière, à l’amour des mots et à la tolérance.

L’avis de Béatrice M.

Quel très beau roman ! Quel hommage extraordinaire d’un fils à son père !
Livre rempli d’amour dans cette relation entre un père et son fils mais aussi dans l’amitié entre ce forgeron et son ami d’enfance, l’abbé.
Livre écrit avec énormément d’humour, avec un style tellement agréable à lire et nous rions de très bon coeur !
Hâte de lire son premier roman « le Fils du feu » ! Un auteur qui mérite le devant de la scène.

L’avis de Gérard C.

C’est un roman plein d’amour, d’humour et de respect. Amour qu’il porte à son père, mais aussi comme lui amour des mots et de l’écriture. Humour car il sait rendre drôle des scènes qui pourraient être sombres ou tristes, mais il le fait toujours avec respect. Respect aussi pour la religion et la religiosité de certain(e)s, bien que de toute évidence ce ne soit pas sa tasse de thé.
Amour et respect aussi pour ce milieu ouvrier qui a vu naître son père et où René et Pierrot ont passé toute leur vie d’adulte. Il a de très belles images pour nous faire vivre le déclin de cette période comme les vielles locomotives à vapeur qui crachent leurs derniers panaches.
Bien que parfois il utilise des mots nécessitant (pour moi en tous cas) un recours au dictionnaire, l’écriture est légère et agréable. Et même ces mots plus complexes semblent être là pour nous inviter à faire comme René, son père qui prenait plaisir à lire le dictionnaire.
Il nous propose de suivre cette « saga de petites gens » (qui en vaut bien d’autres) et c’est avec plaisir que j’ai embarqué avec lui dès les premières lignes.
C’est vraiment un très bon moment de lecture.