Sept longues années après son premier album, Woodkid revient et triomphe de la dure épreuve du second album.
Encore une fois, Woodkid nous fournit un travail sonore plein de détails, d’une justesse absolue et d’un mélange parfait entre instruments classiques et d’autres qui le sont un peu moins : le chamberlain, le Cristal Baschet et les bruits des machines de l’artiste sculpteur Jean Tinguely enregistrées au Stedelijk Museum . Pour parfaire cette subtile alliance, Woodkid nous offre sa voix exceptionnelle avec laquelle il peut aussi bien manier les aiguës que les graves, voix emplie d’une émotion superbe et dessinant un paysage sonore très appréciable.
Cet album est habité de percussions avec beaucoup de changements de rythmes, la constante présence du son des machines et cette froideur dans certains morceaux est contrastée par les chœurs d’enfants et par des morceaux beaucoup plus planants et calmes.
Le contraste avec le premier album, The golden age (disponible dans notre catalogue), est flagrant et se joue d’abord avec la pochette : la noirceur de celle-ci contraste avec la clarté du premier. Les thèmes sont également totalement différents : dans S16 Woodkid évoque la mélancolie, l’introspection, le combat dans un monde chaotique fait de ruptures et de cassures. L’univers visuel est toujours aussi riche mais est complètement différent.
Green United Music, 2020
À retrouver (entre autres) à la Bibliothèque des Champs Libres.
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“Qu’est-ce que créer aujourd’hui ? Aurélie Dupont, directrice de la Danse de l’Opéra national de Paris, invite quatre chorégraphes au Palais Garnier et leur propose de répondre à cette question. Sidi Larbi Cherkaoui et Damien Jalet, deux chorégraphes belges qui avaient créé “Boléro” en 2013, reviennent cette fois-ci pour offrir chacun une création, le premier sur une musique de Woodkid, le second sur une musique de Koki Nakano, avec une scénographie signée par le photographe JR. L’Américaine Tess Voelker propose une première pièce au rythme d’une chanson de Nick Drake. Enfin, accompagné du musicien Guillaume Alric, le Français Mehdi Kerkouche entraîne les danseurs du Ballet de l’Opéra national de Paris dans son univers hip-hop.”
https://www.france.tv/spectacles-et-culture/theatre-et-danse/2213585-creer-aujourd-hui-sibi-larbi-cherkaoui-tess-voelker-damien-jalet-mehdi-kerkouche.html