Mais retrouver le nom de ce père sur l’une des nombreuses plaquettes réservées à la mémoire de ceux qui ont été incinérés ne s’avère pas si aisé. Face au nombre impressionnant de plaques portants chacune des noms différents, des dates et autres photos, elle s’égare jusqu’à la fermeture du cimetière sans avoir retrouvé son propre nom inscrit sur l’une des plaques. Il ne lui reste plus qu’à déposer son offrande sur la pelouse où les cendres de son père ont été répandues autrefois mais là encore, elle devra adapter sa démarche à l’organisation du lieu.
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page extraite de “Souvenir d’une journée parfaite” de Dominique Goblet : 2000 pour les éditions Fréon, 2017 pour les éditions FRMK |
Disponible à la bibliothèque des Champs Libres ainsi que “Faire semblant c’est mentir”