Suite en do mineur / Jean Mattern

Perdu dans Jérusalem, Robert Stobetzky, libraire à Bar-sur-Aube, se maudit de n’avoir su refuser le voyage organisé que lui a offert son neveu Émile à l’occasion de ses cinquante ans.

Il a faussé compagnie au groupe de touristes avec qui il est contraint de se déplacer, très troublé par la vision fugace d’une silhouette familière aperçue dans les dédales de cette ville, qui lui rappelle immédiatement Madeleine, la femme avec qui il a vécu trois semaines de bonheur intense à Paris, en 1969, et dont il ne s’est jamais vraiment remis du brusque départ, vécu comme un abandon. Contre toute attente, ce séjour va s’avérer salvateur pour lui

2021 – Sabine Wespieser

L’avis de Véronique A.

Un beau récit sur le souvenir, la nostalgie et la perte. L’écriture très fluide de l’auteur et l’alternance entre souvenirs et présent rend ce monologue très plaisant à lire, il s’en dégage une douce mélancolie en même temps qu’un espoir : oui, il est très difficile de surmonter la douleur de la perte d’êtres chers, et cela peut prendre des années, mais c’est possible et même nécessaire si l’on veut avancer. La musique joue également un rôle important, car c’est elle, qui, un jour, a enfin tiré Robert de sa torpeur après le départ de Madeleine. Un très agréable moment de lecture.

L’avis de Claire L.

Quelle belle musique que le style de Jean Mattern. Peu à raconter de cette histoire : un homme se parle dans sa tête, revisite une partie de sa vie, les rencontres déterminantes, le métier de libraire. Un style et une construction maitrisée… Je me suis laissée emporter au gré de rues de Jérusalem et d’une douce nostalgie…

L’avis de Jacqueline V.

En entendant par hasard la Suite en do mineur de Bach, le narrateur plonge dans ses souvenirs d’orphelin depuis l’âge de 11 ans avec son petit frère et sa vie de libraire en Champagne. C’est l’occasion pour l’auteur de développer des propos sur la nostalgie, le souvenir qu’une personne laisse dans l’existence de ceux qu’elle rencontre.
Il évoque aussi les effets de la musique sur l’être humain, musique que l’on joue (un professeur de musique lui enseigne le violoncelle) ou que l’on écoute . “La musique déplore et console en même temps” écrit-il.
L’écriture est belle. On trouve des phrases très longues parfois et pourtant fluides dans la lecture.
C’est un très beau roman qui ne laisse pas indifférent.

L’avis d’Olivier K.

J’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre. J’avais hâte de connaître la fin du voyage du personnage principal qui a été envoyé par un mystérieux Emile en voyage organisé à Jérusalem, lui qui adore la solitude. Un personnage qui se perd de nombreux proches au cours de sa vie et qui vit dans l’attente d’une amour de jeunesse. Une vie repliée sur ses pensées et attentes mais une histoire qui se termine néanmoins très positivement.
Le roman se lit rapidement et sans prise de tête. Une écriture très fluide. On se laisse porter par la mélodie du livre 

L’avis de Virginie K.

L’auteur alterne beaucoup entre passé et présent et cela de façon tout à fait fluide. Il traite de la perte d’êtres chers, sans pathos.
J’ai beaucoup aimé ce livre dont l’écriture est simple et agréable.


À retrouver (entre autre) à la Médiathèque de Bruz

Vous êtes abonné dans une autre bibliothèque de la Métropole?
Consultez son catalogue