Chernobyl (série TV)

Les événements récents dans l’agglomération rouennaise marqués par l’incendie de l’usine Lubrizol nous rappelle qu’une catastrophe industrielle peut vite arriver et que par extension le risque nucléaire n’est pas nul.

Comme le 11 septembre 2001 et le 11 mars 2011, date de la catastrophe de Fukushima suite au tsunami qui a frappé le Japon, chacun se souvient de la journée du 26 avril 1986. Jour funeste d’une catastrophe nucléaire d’ampleur maximale qui a fait passer le monde à un atome de l’apocalypse. Mais souvenez-vous, le nuage radioactif s’est arrêté à la frontière grâce à un anticyclone. C’est Brigitte Simonetta qui le dit et si Brigitte le dit, c’est que c’est vrai ! Bon, c’est tout pour l’humour !!!

Cette fiction décrit heure par heure les causes de la plus pire catastrophe environnementale de l’histoire de l’humanité suivie des atermoiements pour évacuer la population et des tentatives de dissimulation du régime soviétique appuyé par le KGB. Viennent ensuite les interventions sacrificielles des pompiers, des ouvriers et des mineurs envoyés à la mort pour éteindre l’incendie, ouvrir les vannes pour évacuer le trop-plein d’eau qui menaçait de faire exploser les autres réacteurs et enterrer les débris radioactifs. Des miliciens et soldats sont également envoyés sur la zone contaminée pour éradiquer toute vie animale en particulier les chiens et les chats qui transportaient des particules radioactives. Cette histoire est également relatée dans la bande-dessinée intitulée les chiens de Pripryat.

Une série catastrophe intense jouée par de grands acteurs (Stellan Skarsgård, Emily Watson, Jared Harris, Jessie Buckley…). La mise en scène s’avère réaliste même si la production HBO et la réalisation s’arrangent avec la réalité factuelle, scientifique et temporelle pour accentuer la dramaturgie et le sensationnalisme à travers des faits pourtant déjà extraordinaires.

Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez également lire La supplication : Tchernobyl, chroniques du monde après l’apocalypse de Svetlana Alexievitch.

Arte Vidéo, 2019.

À retrouver (entre autres) à la Bibliothèque des Champs Libres.

Vous êtes abonné dans une autre bibliothèque de la Métropole?
Consultez son catalogue