Miranda, une jeune photographe de paysages extrêmes, se rend sur les îles Farallon, archipel hostile au large de San Francisco.
Elle rejoint, en complète autarcie pour une année, une communauté de biologistes peu amènes et obnubilés par l’objet de leurs recherches au rythme des saisons de migrations animalières: baleines, requins, phoques, oiseaux. Avec une narration particulière puisque Miranda s’adresse par lettres, qu’elle n’envoie pas et pour cause, à sa mère défunte depuis plusieurs décennies, l’auteur de ce premier roman, par le biais d’une écriture stylisée et introspective, questionne le geste photographique et scientifique à travers l’observation de la nature, le deuil, la filiation, la maternité et les relations humaines.
Entre l’homme et la nature, lequel s’avèrera le plus dangereux dans ce huis clos survivaliste?
Une très bonne lecture d’été, surtout si vous vous réfugiez sur une île, qui mélange les genres: policier, naturaliste et thriller psychologique. Seule petite ombre au tableau, à mon sens, l’épilogue qui vient un peu démystifier l’histoire.
Traduit de l’anglais par Céline Leroy.
Actes Sud, 2017.
À retrouver (entre autres) à la Bibliothèque des Champs Libres.
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