Vinyl (série TV)

1 saison
Richie Finestra est le patron d’une maison de disques sur le déclin, American Century Records. Entouré d’une nuée d’agents artistiques et de secrétaires, il cherche, entre deux lignes de coke, à signer la poule aux oeufs d’or et accessoirement sauver sa famille du naufrage.
Le rock ronfle, le disco est déjà là, le punk près à surgir et le rap en gestation. La concurrence est rude et chaque maison de disque cherche à remporter le graal pour son catalogue.
Une série entre Mad men (qualité de reconstitution des décors et des modes vestimentaires) et Treme (la musique comme personnage central de la série) qui mélange des éléments de fiction avec des personnages réels du monde de la musique. Elle dépeint avec humour un véritable monde de requins, de l’entre-soi artistique et bourgeois new-yorkais faiseur et défaiseur de mode, où règne cynisme, machisme et collusion avec le milieu mafieux (cher à Scorsese, producteur et réalisateur de l’épisode pilote). Justement après un pilote encourageant, l’histoire peine à se renouveler et les personnages s’engoncent parfois dans la caricature. Le casting des sosies de stars frise parfois le ridicule (excepté Bowie qui s’avère plutôt ressemblant). Le spectateur reste donc sur sa faim puisque la série ne durera qu’une saison et laisse un goût d’inachevé. Le départ d’un des scénaristes et producteurs (avec Mick Jagger et Martin Scorsese), Terence Winter (Les Sopranos, Boardwalk Empire) et une audience moyenne auront sonné le glas. Elle a pourtant le mérite de faire (re-)découvrir des trésors (soul, blues et rock) de l’histoire de la musique américaine.
2016 
À retrouver (entre autres) avec la bande originale à la Bibliothèque des Champs Libres.

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