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Septembre 2020. Tout jeune retraité, le professeur de philosophie Mittelmann revient sur sa carrière de plus de trente ans dans l’Éducation nationale.

Surmonter ses angoisses n’est pas si facile…

« A mesure qu’elle les avait donnés, ils s’étaient donc blottis dans la poitrine et sous les cheveux de l’enfant, tel un duvet posé sur un autre et sur un autre encore, jusqu’à bâtir le corps doux d’un oiseau à l’intérieur de lui. Les petits noms, les souffles, les gestes, et les images qui l’ont rendue…

L’ absence du père et l’espoir de renouer suffisent-ils pour atteindre le bonheur ?

Une histoire tressée de magie et de poésie.

Le ver de terre est l’avenir de l’homme.

Rencontres de femmes dans les cabines d’essayage d’un magasin de vêtements. Clientes ou vendeuses, elles ont des vies et des âges divers, des corps et des complexes différents. Un moment unique entre des femmes qui ne se seraient jamais rencontrées ailleurs. Superbe écriture, très fine observatrice. Beaucoup de tendresse. Beaucoup de choses bons à savoir.…

 » En rentrant à Reykjavik, je ne peux pas m’empêcher de penser qu’il est quand même étrange que l’échelle des vents de l’Institut de météorologie se base sur l’effet qu’ils produisent sur les arbres alors que notre île en est pour ainsi dire dépourvue. »

Le destin de 3 femmes liées entre elles par la puissance de la nature.

Quoi de plus ressourçant, inspirant et digne d’un artiste que de s’isoler sur une petite île balayée par les vents ? Mais lorsqu’un dessinateur de bandes dessinées s’y réfugie pour fuir de multiples échecs et une situation financière catastrophique, la situation peut se révéler autrement moins noble que le refuge fantasmé…

Six versions, c’est le titre du célèbre podcast de l’énigmatique journaliste Scott King. Durant six semaines et 260 pages, nous allons l’écouter démêler les fils d’une affaire irrésolue et interviewer six témoins, et autant de versions de l’histoire.

Ca dégénère faute de Mahler !

« Le temps est la seule chose qui rende le deuil supportable, non parce qu’il vous fait oublier, mais parce qu’on apprend à vivre avec l’absence. »

Une rêverie rétro aux ambiances de Modiano ou de Duras pour le côté entêtant. Par petites touches d’une infinie délicatesse, toute l’épaisseur d’une vie de femme, Madeleine – née trop tôt pour se saisir des révolutions sociétales qui s’annoncent – se dévoile.